Interview de Silke Grabherr, professeure à la Faculté de médecine de l'UNIGE et directrice du Centre universitaire romand de médecine légale, pour la publication de son livre "La mort n’est qu’un début" aux éditions Favre.
En Suisse, 90% des personnes décédées sont incinérées, les autres sont enterrées. Mais existe-t-il des alternatives à la crémation et à lʹinhumation? Quels sont les enjeux autour des dépouilles mortelles? Aujourdʹhui de nouvelles questions se posent, elles sont économiques, écologiques, identitaires. Comment sʹexpriment-elles? Que dit de nous ce corps qui reste après la mort?
La modélisation en trois dimensions des corps autopsiés se généralise en médecine légale.
Silke Grabherr, directrice du Centre universitaire romand de médecine légale, a révolutionné la médecine forensique en inventant l'angiographie post-mortem qui permet de visualiser les vaisseaux sanguins d'un mort.
La moitié des morts violentes passeraient inaperçues en Suisse! Exemples à l’appui, de nombreux accidents, suicides ou même meurtres sont considérés à tort comme des morts naturelles et attribués à des maladies. Les conséquences sont irréparables, pour les proches comme pour la justice.
La médecine légale fait face à la mort au quotidien. Quel rapport entretient-on avec la mort dans le cadre de cette pratique? Comment le métier a-t-il évolué ces dernières années? Comment les autopsies sont-elles perçues, notamment par lʹentourage des défunts?
Nous avons quelques questions à vous poser, pour comprendre les besoins de nos visiteurs. Ce court questionnaire prend moins de deux minutes. Votre participation nous aidera beaucoup !