Le nombre de personnes obèses a doublé en 25 ans en Suisse, selon l'enquête sur la santé de l'Office fédéral de la statistique (OFS). La part de citoyens en surpoids s'est quant à elle stabilisée.
En 2017, 11% de la population était obèse, contre 5% en 1992. Quant aux personnes en surpoids, elles représentaient 31% de la population en 2017, a indiqué l'OFS.
Le surpoids et l'obésité sont encore plus présents qu'on ne l'imaginait dans les unités vouées aux malades du Covid-19. Sur un total de 101 patients contaminés par le nouveau coronavirus et admis aux soins intensifs des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) jusqu'ici, 83 sont en surpoids ou souffrent d'obésité.
Des chercheurs de l'Université de Genève ont identifié le rôle d'une protéine impliquée dans le développement des maladies du foie liées à l'obésité. Cette découverte pourrait non seulement permettre de détecter le risque de développer un cancer du foie, mais elle ouvre également la voie à de meilleures diagnostics et traitements.
En 25 ans, le nombre d'obèses en Suisse a doublé, passant de 5% à 11% de la population, soit plus de 800'000 personnes. Une association de patients se bat contre les discriminations et la grossophobie, notamment dans le milieu de la santé.
Le trouble d’accès hyperphagiques est classé comme une maladie psychiatrique depuis 2013. Il se caractérise par la compulsion alimentaire, mais sans méthodes pour empêcher la prise de poids. Sa prise en charge est complexe au vu de l’accès facilité à la nourriture et son diagnostic récent.
Réunies à Berne par le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset, quatorze entreprises se sont engagées à réduire d'ici 2024 la teneur en sucres de 10% dans les yoghourts et de 15% dans les céréales pour le petit-déjeuner.
Au niveau mondial, l’Afrique reste le continent le plus touché par la sous-alimentation: 59 millions d’enfants y souffrent de malnutrition chronique. Mais aujourd’hui, on assiste en parallèle dans ce continent à une augmentation rapide des cas de surpoids et d’obésité faisant exploser les cas de diabètes, d’hypertension et de toutes les maladies cardiovasculaires liées au mode de vie.
Nous vivons dans une société paradoxale. À la fois "obésophobe" puisquʹelle stigmatise les personnes obèses et "obèsogène" puisquʹelle favorise le développement de lʹobésité. La grossophobie est une discrimination silencieuse et tolérée socialement: méchancetés, injures, dédain, soupçon de manque de volonté et de négligence, harcèlement scolaire, ségrégation à lʹembauche ou encore mépris du corps médical.
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