Débat entre Hugues Robert, responsable des programmes d’urgence pour Médecins sans Frontières, Manuel Schibler, médecin au service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires genevois et Cédric Guigon, journaliste et auteur d’un reportage en République démocratique du Congo fin août.
Avec plus de 2000 morts en une année, Ebola frappe une nouvelle fois la République démocratique du Congo (RDC). Malgré des avancées dans le domaine médical, la lutte contre cette maladie est freinée par de fortes résistances de la population, dont une bonne partie ne croit pas en l’existence du virus.
L'espoir d'un traitement du virus Ebola se confirme lentement mais sûrement.
Alors qu'une dixième épidémie d'Ebola frappe le centre de l'Afrique depuis un an, le chef du Service des maladies infectieuses des HUG Laurent Kaiser, revient sur les multiples raisons qui font que la maladie peine à être vaincue.
Le nombre de doses disponibles du vaccin expérimental contre le virus Ebola développé notamment par les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) se limite aujourd’hui à 300'000, en raison de la complexité de sa préparation.
L'inquiétude grandit dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC). Le nombre de personnes infectées par Ebola a doublé en deux mois. La population, méfiante, fuit les centres de soins. Et dans ces régions où l'insécurité règne, difficile de les atteindre pour les soigner.
Les autorités congolaises et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont lancé une campagne de vaccination contre Ebola, 13 jours après le début de l'épidémie.
Le virus Ebola est de retour en zone urbaine en République démocratique du Congo. Une dizaine de milliers de doses de vaccin sont arrivés à Kinshasa. Pas encore homologué, ce vaccin sera utilisé pour la première fois depuis sa mise au point il y a deux ans, une mise au point qui a été en partie faites aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Une équipe internationale de chercheurs dirigée par la professeure Claire-Anne Siegrist a mis au point ce qu’on appelle désormais "la formule de Genève". Cette technique permet de valider la sécurité et l’efficacité d’un vaccin. Elle doit être utilisée pour tester un vaccin contre Ebola, le rVSV-ZEVOB, en attente de commercialisation.
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