"La mort nʹest que le début… de lʹenquête du médecin légiste", cʹest le titre dʹun livre qui vient de sortir. Cet ouvrage revient sur les pratiques réelles de la médecine légale, en profond contraste avec les représentations très hollywoodiennes des séries TV.
Si les séries semblent incollables sur les activités des légistes, la réalité est bien loin des fictions en tout genre. Silke Grabherr dirige le Centre universitaire romand de médecine légale, médecin légiste elle est une chercheuse infatigable. Elle fait parler les corps blessés au-delà du récit des victimes et côtoie la mort au quotidien.
Interview de Silke Grabherr, professeure à la Faculté de médecine de l'UNIGE et directrice du Centre universitaire romand de médecine légale, pour la publication de son livre "La mort n’est qu’un début" aux éditions Favre.
En Suisse, 90% des personnes décédées sont incinérées, les autres sont enterrées. Mais existe-t-il des alternatives à la crémation et à lʹinhumation? Quels sont les enjeux autour des dépouilles mortelles? Aujourdʹhui de nouvelles questions se posent, elles sont économiques, écologiques, identitaires. Comment sʹexpriment-elles? Que dit de nous ce corps qui reste après la mort?
La modélisation en trois dimensions des corps autopsiés se généralise en médecine légale.
Silke Grabherr, directrice du Centre universitaire romand de médecine légale, a révolutionné la médecine forensique en inventant l'angiographie post-mortem qui permet de visualiser les vaisseaux sanguins d'un mort.
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