Swisstransplant lance un registre national numérique pour les dons d'organes. Le but est d'augmenter sensiblement le nombre de donneurs dans un pays très mauvais élève en la matière.
La Suisse, en retard, n'encourage pas assez les donneurs et l'initiative demande de passer du consentement explicite au consentement présumé du donneur.
Né le 12 octobre 1952 à Genève, Philippe Morel devient médecin en 1978 et chirurgien en 1990, après s’être formé au Royaume-Uni et aux Etats-Unis à la greffe d’organes. Initiateur de la première journée nationale pour le don et la transplantation d’organe en 1994, il lance aussi la journée européenne (1996) et mondiale (2005).
Deux personnes meurent encore chaque semaine en Suisse faute d’avoir reçu un don d’organe. Philippe Morel, médecin-chef du Service de chirurgie viscérale aux HUG et vice-président de Swisstransplant, décrit dans "L'urgence d'être humain" quelques-unes des greffes qui ont marqué sa vie.
L'Espagne est la championne mondiale en la matière. Elle réalise chaque année près de 5000 transplantations avec un taux de refus parmi les plus faibles : seulement 15% contre plus de 30% dans le reste de l'Europe. Le secret de ce succès ?
Les robots chirurgiens ont fait leur entrée en salle d'opération, il y a une dizaine d'années. Même les praticiens les plus récalcitrants sont conscients aujourd'hui de leur utilité. Pilotées par les médecins, ces machines d'une dextérité inégalée permettent aux chirurgiens d'intervenir au cœur du corps, en passant par de petites ouvertures dans la peau.
Nous avons quelques questions à vous poser, pour comprendre les besoins de nos visiteurs. Ce court questionnaire prend moins de deux minutes. Votre participation nous aidera beaucoup !