Des scientifiques de lʹUniversité de Genève tentent, à l'aide d'un modèle informatique, de reproduire le mécanisme neuronal de décodage de la parole. Une rechercher qui pourrait notamment avoir des applications médicales.
Des impulsions électriques dans le cerveau pourraient aider les personnes qui souffrent de troubles du langage. Lʹidée des neuroscientifiques est de donner un petit coup de pouce aux neurones pour quʹils refonctionnent correctement en cas de dyslexie ou de tenter de lire lʹactivité de ces neurones dans les cas d'aphasie.
Lʹaphasie est un trouble qui empêche les patients à formuler le langage bien quʹils aient encore la parole. En général, il est lié à une lésion dans le cerveau ou dans la moëlle épinière. Un nouvel espoir pour ces personnes pourrait venir dʹinterfaces cerveau-ordinateur. Elles permettraient dʹinterpréter les signaux émis par le cerveau pour les transformer en langage cohérent.
Aphasie, dyslexie, surdité, bégaiement… on s'intéresse aux maux de la parole.
À partir de quel âge entend-on? Comment apprenons-nous à parler? Et de quelles manières passons-nous de l'audition à la parole?
Les implants cochléaires, ces prothèses électroniques qui permettent aux personnes sourdes de recouvrer l’audition, ne fonctionnent pas chez presque un patient sur dix. Les travaux d'une neuroscientifique genevoise et d'une chirurgienne ORL parisienne permettent de comprendre pourquoi.
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